voyage en Grèce

Publié le par DEQUIDT

 

 

  

TOMBOLA


AU COMMENCEMENT

 IL Y A UNE TOMBOLA

  Décembre 2002, Marie Christine et Gérard se rendent chez "Monsieur Meubles" à Sablé s'acheter leur petit cadeau de Noël.

 Une tombola est organisée offrant à l'heureux gagnant 1 000 Euros de voyage. En mettant son bulletin dans l'urne, Marie Christine dit à l'employée, "souvenez-vous bien de moi, vous allez me revoir, car le bulletin gagnant, c'est le mien. Bien sur, la vendeuse se marre.

 Au mois de février 2003, coup de fil chez les "Pluvinage"

 -         Madame, ici c'est "Monsieur Meubles", nous avons le plaisir de vous annoncer que vous avez gagné les 1 000 Euros de voyage, félicitations.

 -         Vous voyez, je vous l'avais dit que vous entendriez parler de moi eh bien c'est fait ! Je suis super contente.

 Le soir même à la maison Pluvinage et à la maison Dequidt :

 -         Tu te rends compte, j'ai vraiment gagné, c'est super génial.

 -         Comme je ne peux pas prendre de vacances, propose à Marie Brigitte de t'accompagner

 -         Oh ben oui, elle va sûrement être contente !

 -         Allô ! Marie es-tu prête à mettre un peu de sous dans un voyage ?

 -         …. Ben oui, ça dépend pourquoi ?

 -         Je viens de gagner 1 000 Euros de voyage chez Monsieur Meubles, et comme Gégé ne peut pas venir, il te laisse sa place

 -         SUPER !

 -         Maintenant, il reste à trouver la destination, je vais à l'agence de voyage le plus vite possible et on voit ça.

 Après passage en revue des catalogues, nous jetons notre dévolu sur la Grèce et plus précisément sur l'hôtel "Sirène" à Poros. Le voyage est organisé par FRAM.

 Marie Christine s'occupe de tout. Elle fait les démarches auprès de l'agence et ensuite nous allons ensemble faire les réservations.

 Quand tout est prêt, Marie Christine se rend à nouveau à l'agence et reçoit pour chacune de nous un dossier complet, comprenant un livret sur l'aéroport de Nantes, un guide sur la Grèce et les étiquettes pour les bagages. Quelques semaines plus tard, coup de fil de l'agence, les billets d'avion sont arrivés. Départ de Nantes samedi 20 septembre 2003 à 9 heures, arrivée Athènes à 13 h 15 (heure locale).

 Pour le retour, départ d'Athènes le samedi 28 septembre à 22 h 10, arrivée Nantes 0 h 35 (heure locale)

 Il y a une heure de décalage. Quand il est midi à Athènes, il est 13 heures à Paris.

 Nous voilà donc prêtes pour ce merveilleux voyage.

 Plus qu'à attendre le jour J.

 Et le voilà…

 VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2003

 Après une matinée de boulot, départ pour Nantes.

 Le taxi arrive beaucoup trop tôt, donc une heure de glandouille à la gare de Saumur. Arrivée à Nantes, j'attends Marie Christine et nous prenons un pot réparateur car il fait bien chaud. Nous prenons ensuite la navette pour nous rendre à l'aéroport et repérer les lieux. Un monsieur nous explique comment nous rendre de l'aéroport à l'hôtel B & B, mais comme toujours nous n'en faisons qu'à notre tête et nous nous gourons. Finalement, nous nous rangeons à ses explications et là, tout va bien. La dame à la réception nous signale que si nous  retournons à l'aéroport nous pouvons prendre un caddie à bagages et le laisser dans la chambre d'hôtel. A peine sortie de la chambre, on en vise un, on ne sait pas à qui il est, mais nous décidons qu'il sera à nous. Na !

 Dans la soirée, visite de l'aéroport histoire de bien repérer les lieux et nous prenons notre repas du soir sur place. Au menu, tagliatelles au saumon et une bonne petite bière.

 Nous sommes surprises par le nombre de voitures qu'il y a dans les parkings de l'aéroport et le peu de monde dans les bâtiments. Là dessus, nous n'aurons aucune explication.

 Ensuite, nous retournons à l'hôtel  et après une bonne douche, DODO !

 SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2003

 Ca y est, c'est le grand jour. La nuit a été courte, réveil à 4 h 30 du mat, il y a le temps, j'essaie désespérément de me rendormir sans y parvenir. Marie Christine se réveille à 5 heures. De toutes façons tout le monde debout à 6 heures. Douche et habillage puis un petit jus dans le hall de l'hôtel et à 7 heures départ pour l'aéroport. Nous sommes plus douées que la veille, le chargement sur le caddie se fait en deux temps trois mouvements et en 10 minutes nous sommes à l'aéroport. A 7 h 30 les formalités pour l'embarquement commencent.

 -         1ère phase : contrôle du billet d'avion et de la carte d'identité, on nous remet un joli sac FRAM, qui fera très bien comme sac de plage.

 -         2ème phase : pesée et enregistrement des bagages.

 -         3ème phase : passage aux rayons X du sac à dos et du bagage à main.

 -         4ème phase : direction la salle d'embarquement, nous en profitons pour faire un tour rapide dans le magasin des produits détaxés.

 -         5ème phase : passage au guichet avant la passerelle d'embarquement

 -         6ème phase : appel des passagers par numéros et direction l'avion.

 Comme à chaque étape on nous demande le billet et la carte d'identité, ça prend forcément beaucoup de temps.

 8 h 45 nous voilà tous installés dans l'avion, j'ai la place 25 F je suis près du hublot. Marie Christine a la place 25 E, elle a la place du milieu. Nous voyageons avec un groupe du Crédit Agricole de Bretagne. L'avion est complet.

 9 h 00 ça y est, le commandant de bord nous salut, nous souhaite un excellent voyage et nous décollons.

 Là un magnifique voyage commence. Au passage, nous survolons Poitiers, le Massif Central, la baie de Nice-Menton, la Corse, l'île d'Elbe, les volcans de l'Etna et du Stromboli. Par moment, nous sommes complètement au dessus des nuages ce qui donne l'impression de voler au dessus d'un paquet de coton hydrophile. C'est absolument magnifique.

 A milieu du vol, on nous sert un bon petit déjeuner : omelette avec des tomates, pain, beurre confiture, jus d'orange, pain au chocolat, le tout arrosé de café pour Marie Christine et de thé pour moi. Ce n’est pas pour dire, mais ça fait du bien.

 Au moment de la descente, Marie Christine n'a pas pris ses chewing-gums assez tôt, elle a très mal aux oreilles. Pour moi, tout va bien.

 L'atterrissage se passe à merveille et tout le monde applaudit.

 Arrivé à l'aéroport d'Athènes, il y a des kilomètres de tapis roulants et d'escalators, ça nous semble interminable et nous arrivons enfin au tapis roulant pour récupérer nos bagages, faut pas se louper quand nos valises passent.

 Ensuite une hôtesse FRAM nous attend pour nous expliquer la suite de notre programme. Un chauffeur de taxi est mis à notre disposition et nous emmène au port du Pirée, c'est à environ 50 km de l'aéroport d'Athènes et le voyage n'est pas triste. Il double à droite, à gauche, ne connaît ni les limitations de vitesse, ni les distances de sécurité, en plus, il klaxonne à tous les coins de rues. Ouf ! Nous voilà enfin au Pirée. C'est un grand port très impressionnant par le nombre et la grosseur des bateaux qui s'y trouvent. Nous sommes hélas gênées par nos bagages, nous ne pouvons donc pas aller nous promener. Nous attendons notre hydroglisseur, il est 14 h et nous ne partons qu'à 16 heures, donc 2 heures d'attente. Soudain un gros doute nous submerge, comment allons nous faire pour aller du port de Poros à l'hôtel ? Un moment plus tard, nous nous souvenons que notre hôtesse nous l’a dit, un pilote-vacances vient nous chercher. Quel soulagement !

 16 heures, ça y est nous sommes dans l'hydroglisseur prêtes à partir…

  Il part, j'avais dans l'idée que je n'aimerais pas ça et ça se confirme. Nous sommes ballottées de tous les côtés, en plus la clim. est mise à fond et il caille. Après 2 escales et une traversée d'une heure 10 nous voilà à Poros et là, notre pilote-vacances nous attends comme prévu. Il s'appelle Jérôme. Taxi à nouveau jusqu'à l'hôtel. Terminus du voyage, il est 18 heures (heure locale) et nous sommes bien contentes d'être arrivées. Nous prenons possession de notre chambre qui est spacieuse et jolie, rangement de nos petites affaires dans les placards, douche, et promenade dans l'hôtel. Comme dit Jérôme, il est monté à l'envers. Vu la topographie du terrain, c'est assez logique. Comme c'est difficile de déplacer la mer, elle se trouve au niveau – 1 et comme nous sommes en montagne, la réception se trouve au niveau de la route, soit le niveau 5.

 Ce qui donne cela :

 - Niveau - 1 la mer, puis un niveau au-dessus, le bar de la piscine en terrasse couverte, on peut y manger le midi et encore au-dessus la piscine, elle est très spacieuse, mais les gens préfèrent se baigner dans la méditerranée, c'est normal elle est encore chaude en cette saison.

 Niveau 0 salle de restaurant et environ 25 chambres

 Niveau 1 Niveau 2 – 3 – 4 -  chambres à tous les étages (25 par étage) et partout des petits salons, au niveau 4 il y a aussi le bureau Fram, les animateurs font leur permanence tous les soirs.

 Niveau 5 réception, elle est remplie de petits salons avec canapés et fauteuils confortables et table basse. Salle de spectacle et de musique, + le bar d'intérieur là encore, il y a plein de petits salons partout, c'est très sympa. Tout cela fait un bel hôtel qui garde une taille humaine malgré tout.

 Le soir, petit apéro sur la terrasse bien tranquilou puis nous passons à table, nous sommes installées avec un couple frisant la cinquantaine assez gentils, ils nous proposent un verre de vin blanc résiné, je n'aime pas trop et Marie-Christine pas du tout. Le repas commence par un buffet d'entrée, on se laisse carément bleuffer et nous n'avons plus faim. Il faut pourtant manger la suite du menu : courgette farcie, escalope pannée, purée maïs et dessert. Le tout est trop copieux, nous serons moins gourmandes sur le buffet demain. Après tout ça, la fatigue aidant, nous regagnons notre chambre et après une douche encore une fois DODO. Nous nous écrasons comme des mouches.

 DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2003

 Nous avons décidé que ce serait la "journée Bulle". Après le petit déjeuner qui est présenté en buffet et est particulièrement copieux. Il y a de tout : œufs durs, œufs bacon (pour les anglais), œufs coque, plein de céréales de toutes sortes, marmelades et confitures en tout genre, fromage blanc à la grecque, il est plus consistant et plus crémeux que le nôtre, charcuterie, fromages etc…

enfin bref, nous passons une bonne heure à table et nous filons à la plage. Nous repérons une petite crique avec parasol et 2 transats, l'endroit nous plait, nous nous y installons. La plage est en galets et une partie en béton. Il doit y avoir au moins une centaine de transats disséminés partout, tout est fait pour que le client se repose. Nous nous baignons à plusieurs reprises. L'eau est bonne et bien salée. Nous avons emporté des mots croisés, et ça y va. Baignade, bronzette et re mots croisés. A midi, nous sommes conviées au pot d'accueil offert par Fram. Jérôme nous donne toutes les explications concernant la vie dans l'île et nous propose les réjouissances de la semaine. Plusieurs excursions sont organisées, mais chacun fait ce qu'il lui plait. Puis, Ouzo pour tout le monde, c'est ma fois bon, je préfère ça à nos boissons anisées de chez nous.

 Etant donné le petit dej que nous avons pris, nous nous contentons de melon  et de yaourt, le pot fait quand même 220 g et ressemble plus à de la mascarpone qu'a du yaourt. Les fabricants français de "yaourts à la grecque" n'ont qu’à bien se tenir. L'après midi nous redescendons à la plage faire trempette et nous changeons de place au gré des déplacements du soleil.

 En soirée nous descendons à Poros par le bus pour faire connaissance avec l'île, tarif 0,90 Euros par personne) c'est très sympa, il fait encore très bon et la promenade est des plus agréable. Nous remontons à l'hôtel par le même moyen de transport. C'est cool, le bus n'a pas d'arrêt officiel, il suffit de faire signe au chauffeur pour descendre et de lui indiquer hôtel sirène pour le retour, il nous laisse à la porte.

 Au retour, petite douchette et apéro toujours sur la terrasse. Puis direction la salle à manger pour le repas du soir.  Le buffet d'entrée est aussi copieux que la veille, mais cette fois on ne se laisse pas avoir, juste un peu de salade de tomates et de concombre. Ensuite, pâtes au gratin, filet de sole avec frites et haricots verts et glace au chocolat. Pâtes et pommes de terre dans le même menu, c'est pas mal.

 Nous avons de nouveaux voisins, le couple d'hier soir a sans doute préféré rester seul. Nous avons à la place deux jeunes couples. Mon voisin d'à côté est très grand si bien que je n'entends rien de ce que dit le voisin plus loin. Enfin, ce n’est pas bien grave. Après le repas, nous regardons les actualités françaises sur TV 5 et dodo.

 LUNDI 22 SEPTEMBRE 2003

 Nous avons bien pris le rythme et question petit déjeuner, on fait encore plus fort que la veille. Ce n'est pas grave, nous ne mangerons pas ce midi (enfin ça c'est ce qu'on croit).

 Une fois prêtes, nous nous rendons à la sortie de l'hôtel pour prendre le bus. 2 dames attendent également. Un taxi arrive avec des clients de l'hôtel. Plutôt que de le laisser repartir à vide, nous lui demandons de nous descendre à Poros, nous nous en tirons pour 2,50 Euros pour 4 personnes, à ce tarif là, c'est encore plus avantageux que le bus. Nous discutons avec les deux dames, elles sont assez âgées mais très alertes. Nous les retrouvons à plusieurs reprises dans la journée et nous les trouvons très sympa. Nous les baptisons Simone et Suzanne, elles s’appellent en réalité Andrée et Lucienne. Elles sont d’Albertville.

 Tout en nous promenant, nous nous rendons dans les hauteurs de Poros, les petites ruelles sont magnifiques avec leurs maisons blanches et partout des bougainvilliers du rose presque blanc au rose très foncé tirant sur le violet, au fur et à mesure que nous montons, le paysage est de plus en plus chouette, nous avons la vue sur la mer avec en fond le continent. Nous arrivons au sommet de notre grimpette  au Monastère. Malheureusement, nous ne pourrons pas le visiter, il est en travaux comme beaucoup d'édifices en Grèce, Jeux Olympiques obligent….. . Nous mitraillons à tous les coins de rues. Nous sommes surprises de voir de si jolies maisons avec tant de Bazard  autour. Ici les gens ne savent pas ranger et il y a partout des restes de chantier, c’est vraiment dommage.  

 Après un petit tour sur le port, nous nous installons à la terrasse d'un café, pour Marie Christine ce sera un "tonic-wather". Ici il est bon, moins sucré que la limonade et moins amer que le schwepse, c'est un bon compromis entre les deux. Et pour moi un "frappé" with milk with out suggar.

 Tout en discutant nous observons les coutumes locales, c'est assez marrant.

 Il y a peu de voitures à circuler, tout le monde est à pied ou en deux roues, ça va du vélo à la petite moto, pas plus de 125 cm3. Tout est en état proche du pitoyable, personne ne porte de casque et les scooters font souvent office de transport en commun. Il n'est pas rare de voir 3 ou 4 personnes sur le même engin et quand il s'agit d'enfants, on les colle en sandwich entre deux adultes et "roule ma poule". A un moment un pépère en "2 pattes" arrive et vise une place. A l'endroit convoité, il y a une moto. Pourquoi se gêner, il descend de la voiture, enlève la moto, la met dans un tas un peu plus loin et prend la place. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Elle est pas belle la vie. Ici se garer en double, voir en triple file ne pose aucun problème. Pour la circulation tout le monde a la priorité sur les piétons et le véhicule prioritaire par dessus tout, c'est le taxi. Tout le monde klaxonne à qui mieux- mieux et ils téléphonent tous en conduisant. Les gens ont le tempérament méditerranéen ça braille.

  Nous sommes interpellées par tous les patrons des « tavernes » (restaurants) nous optons pour une au hasard, ce sera pour nous deux salades grecques : tomates, olives, féta et oignons) et une petite friture, c’est très bons et pas trop cher.

Une fois notre virée terminée, nous remontons à l’hôtel et un peu plus tard dans la soirée nous allons dans un autre monastère à pied, il est assez près de l’hôtel et celui là est ouvert. Pour les femmes il est interdit de rentrer en pantalon et tête nue. A l’entrée tout un tas d’oripeaux  sont prévus pour les touristes, nous nous mettons chacune une guenilles autour de la taille et une autre sur la tête, en se regardant ainsi accoutrées, l’envie de rigoler nous prend ce qui a l’air de déplaire à un Pop, ce dernier nous regarde avec un air peu amène, courage…. Fuyons, je me fais quand même prendre en photo car ça vaut la peine.

 Ensuite, nous rentrons à l’hôtel et après notre douche nous allons prendre notre apéro du soir, c’est un vrai rituel, nous nous installons face à la mer et nous sirotons tranquillement, c’est génial et dire que pendant ce temps là il y e a qui bossent « les pauvres ».

 Le soir nous demandons à nos mamies de partager leur table, elles acceptent volontiers et pendant le reste du séjour nous dînerons avec elles et à nous quatre on rigole bien « il y a de l’ambiance dans notre coin » .

  MARDI 23 SEPTEMBRE 2003

 Nous partons  en excusions à Hydra « ville des bijoutiers et des peintres ». à 9 h pétantes nous sommes prêtes pour l’embarquement, nous montons à l’étage afin de pouvoir profiter au maximum du paysage. La mer est calme et soleil luit déjà de tous ses rayons, la journée va sûrement être chaude.

 Sur cette île tous les véhicules à moteur sont interdits de cité, il n’y a que les ânes comme moyen de locomotion

  Ici les gens sont nettement plus speed qu’à Poros, sur le port ça bouge, les ânes défilent avec des touristes ou des matériaux de construction sur le dos. Les gens construisent eux même leur maison en s’entraidant. Il n’y a pas de pollution, on respire….

 Nous parcourons les rues et les ruelles, là aussi ça grimpe bien. Il y a de belles maisons peintes en blanc et bleu, le contraste est très joli Le long du port il y a des boutiques de bijoutiers un peu partout, la grande spécialité étant les bijoux en or, il y en a de magnifiques, dommages que nous n’ayons pas mi ça dans notre budget vacances car nous aurions pu en rapporter quelques spécimens les prix sont vraiment intéressants. Il y a aussi quelques peintres installés de ci de là et quelques expositions de peinture pour tous les goûts.

 Lors de notre promenade, nous rencontrons pas mal de chats, la plupart sont très maigres, on voit qu’ils ne sont pas entretenus et n’appartiennent sans doute à personne. A un moment nous passons devant un local à poubelles et là, il en sort plein, ceux –là sont un peu plus garnis, ils ont trouvé le bon filon. il y en a un qui ce la coule douce, il dort.....comme un gros matou.

 Le midi, nous mangeons ainsi que plusieurs pensionnaires de l’hôtel dans la taverne « chez Lulu » au menu : salade Grecque, puis agneau grillé et frites pour 5 Euros le menu, on aurait tort de se gêner. Après le repas, nous nous dirigeons vers le port ou nous faisons encore une fois du lèche vitrines, de temps en temps nous rentrons admirer les bijoux d’un peu plus près, les commerçants sont facilement prêts à faire des remises, mais comme je l’ai dit plus haut, la ligne bijoux n’a pas été inscrite à notre budget prévisionnel, dommage…

 Après cette bonne promenade, nous retournons à l’embarcadère et départ pour Poros, une escale est prévue en route pour que les baigneurs puissent en profiter. Marie Christine se jette à l’eau, moi je préfère rester sur le bateau car il faut plonger du bateau et j’ai la trouille.

Tout le monde s’accorde à dire que l’eau est bonne et chacun plonge et replonge, en plus elle est très claire et nous voyons les espadons évoluer. A notre retour, nous restons sur la plage de l’hôtel et là nous assistons à une scène digne d’un vidéo gag.  Un groupe d’Anglais rentre d’une excursion. Pour débarquer sa troupe, le capitaine installe une petite planche sans la fixer, on les voit tanguer les uns après les autres sur ce pauvre petit bout de bois pas bien large, et nous autres, Français avons déjà le scénario en tête, « il va bien s’en trouver un pour dégringoler » en fait, c’est Une, elle se prends une de ces gamelles, tombe à l’eau toute habillée avec ses sacs de souvenirs à la main, la pauvre se sort de là toute dégoulinante de partout et nous la bande de Français, nous sommes pliés de rire, rien que d’évoquer ce souvenir j’en ris encore. A table le sujet de conversation est vite trouvé.

 MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2003

 Notre animateur Jérôme est en congé, il est remplacé pour deux  jours par un autre tout aussi gentil et qui se prénomme Yannick

 Nous avons mis au programme un tour sur le continent, cela nous permettra de voir Poros sous un autre angle et aussi de voir ce qui se passe de l’autre côté de notre île. Nous nous rendons d’abord dans le centre de Poros afin de prendre une embarcation. Nous prenons un bateau taxi  et à peine 10 minutes plus tard nous sommes sur le continent, la traversée coûte 50 centimes d’euro par personne. Ce n’est pas très cher et heureusement car là, tout de suite nous sommes déçues, ce n’est pas joli c’est le moins que l’on puisse dire, les rues sont encombrées dans tous les sens, il y a des travaux  partout, en fait, la couverture des maisons n’est jamais finie ce qui permet d’échapper à la taxe foncière, « futé ». Enfin tout n’est pas perdu, ici les supermarchés sont plus importants qu’en face et nous en profitons pour faire quelques emplettes, Ouzo, chewing-gum pour le retour en avion, différents souvenirs à rapporter  à nos proches. Dans un des supermarchés, il y a une belle présentation de pains, je fais une photo, elle sera pour Gégé, il paraît qu’il adore les photos de pains alors autant lui faire plaisir. Nous prenons quand même quelques photos de Poros pris « d’en face » puis nous décidons de rentrer, j’en profite pour retirer des sous et nous nous arrêtons dans notre taverne préférée et au menu encore une fois salade grecque et petite friture, c’est tellement bon qu’on ne s’en lasse pas. Après midi farniente sur la plage et après notre traditionnel « apéro » nous allons à table retrouver nos copines.

 JEUDI 25 SEPTEMBRE 2003

 Nous paressons un peu plus longtemps au lit, il faut dire que les vacances ça fatigue. Dès que nous sommes prêtes, nous descendons à la salle à manger pour prendre le petit déjeuner, je ne m’en lasse pas,  plus ça va et plus mon plateau est garni, avec tout ça, nous restons attablées pendant quasiment une heure. Une fois bien requinquée, nous partons pour Poros compléter nos emplettes de souvenirs en tout genre. Cette fois c’est fini, pour  Guillaume, ce sera l’Ouzo que j’ai acheté hier, pour Chrystelle, je prends un bracelet bleu, pour Boubou ainsi que pour les enfants Portier, des produits Jeux Olympiques et pour Jeanne un petit jouet car il y a peu de choses pour les petits enfants et les vêtements sont démodés d’au moins trois ans par rapport à ce qui se fait chez nous. Pour midi, nous nous arrêtons à l’Oasis et nous mangeons en entrée une salade grecque puis une bonne assiette de gambas et une glace à la pistache, c’est une spécialité de Poros, d’ailleurs un peu partout il y a des marchands pour nous proposer des « pistacs », nous cédons à la tentations et nous en achetons chacune un paquet que nous ramenons chez nous pour l’apéro.

 Après notre virée, nous rentrons à l’hôtel en taxi avec un couple qui comme nous a raté de dernier bus.

 En soirée, c’est un peu moins drôle, il faut que nous confirmions notre voyage de retour, si on pouvait on resterait bien encore un peu, mais bon…. Quand il faut, il faut.

 Une fois cette formalité accomplie, nous nous « sacrifions » à notre rituel journalier : apéro avec des olives hum, c’est bon.

 Après le repas il y a une soirée Grecque, nous repassons par notre chambre pour nous mettre en tenue de soirée, robe longue pour ces dames, on avait bien fait d’en prévoir une dans nos bagages. Nous assistons à une représentation de sirtaki et après les danseurs nous invitent à les rejoindre. Les danseurs se marrent comme des bossus et ne sont pas très concentrés sur ce qu’ils font.

A minuit la soirée est finie  nous restons sur notre faim. Nous regagnons notre chambre et histoire de prolonger un peu la soirée, je me déguise en « Fatma ». Ce n’est pas vraiment le pays, mais ce n’est pas grave. Je suis très jolie et Marie Christine me prend en photo.

 Et maintenant dodo !

 VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2003

 

 

 

 

 

 

 

  Nous avons prévu de faire une excursion, au programme du jour, tour de l’Ile en bateau – embarquement prévu à 10 heures. Nous nous levons à 8 heures et après la douche et l’habillage, nous allons prendre le petit déjeuner, nous le prenons copieux comme toujours, puis nous passons une petite heure à la plage. A l’heure dite, nous sommes fin prêtes et nous nous dirigeons vers l’embarcadère et lorsque tout le monde est à bord, nous prenons le départ, la mer est un peu agitée et le soleil brille de mille feux, il va faire encore une belle journée. Les remous sont de plus en plus importants et notre capitaine décide de faire demi-tour car la mer bouge trop et notre embarcation n’est pas prévue pour être secouée comme ça. Nous nous dirigeons donc vers un endroit plus calme et nous stoppons en pleine mer, les amateurs de baignades s’en donnent à cœur joie, ça plonge de tous le côtés, tous rigolent bien et les spectateurs dont je fais partie aussi en les voyant s’amuser de la sorte, de vrais gamins. Il n’y en n’a qu’une qui ne rigole pas, pour elle, une journée à bord sans rien faire, c’est une journée de perdue, nous l’avons surnommée Madame Pisse-vinaigre, ça lui va très bien ! Nous on s’en fout, on est avec nos mamies et nous nous marrons bien. Le repas est servi à bord au menu : apéro maison, salade grecque, côtelettes d’agneau marinées dans le citron et  grillées au barbecue servies avec une salade de concombres au yaourt bien aillée, c’est délicieux. Nos deux animateurs Jérôme et Yannick nous accompagnent et nous prenons une petite photo souvenir. Nous nous faisons photographier avec nos mamies, seul regret je n’ai pas pris leurs adresses et je ne pourrais donc pas leur faire parvenir ce petit souvenir pourtant bien sympa.

 Après le repas, nous nous dirigeons vers une plage de sable fin, nous avons le droit de squatter les fauteuil de plage d’un hôtel et nous ne nous en privons pas, il fait toujours aussi chaud et nous profitons de l’escale pour nous baigner, cette fois je suis de la partie car le départ se fait de la plage et non du bateau, c’est plus facile pour moi.

 Nous reprenons le bateau 1 heure plus tard et nous rentrons à l’hôtel une heure plus après enchantée de notre escapade. Comme il fait encore bien chaud, nous nous installons sur notre plage pour lézarder encore un peu. Nous pensons à notre retour et ça ne nous dit rien qui vaille, mais faut bien s’y faire.

 

 

 

  SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2003

 Hélas, c’est le jour du départ, nous prenons notre douche et l’idée de remettre nos affaires dans les valises nous casse déjà les pieds. Nous voulons quand même profiter de notre dernier jour au maximum.

 Nous prenons notre petit déjeuner et nous en profitons pour « amasser » quelques provisions de bouche pour notre repas du midi, Nous prenons chacune un œuf dur, des fruits secs, des fruits frais et des petits gâteaux, il doit nous rester aussi du raisin que nous avions acheté dans la semaine et que nous n’avons pas tout mangé.

 Une fois les valises terminées, nous les descendons à un endroit qui nous a été indiqué, il y a là tous les bagages des gens qui partent aujourd’hui. Nos pauvres petites valises, elles sont perdues dans tout ce déballage….

 Nous partons faire les dernières photos de Poros, enfin quand je dis nous, je ferais mieux de dire Marie Christine car moi, j’ai oublié mon appareil photo. Elle prend entre autre un ex-voto, des citronniers, des oliviers, un palmier (ça c’est pour moi).

 En revenant de promenade nous nous installons à la plage et lorsque nous avons faim, nous mangeons notre repas de midi, l’après midi se passe entre baignade et reposette sur les transats.

 A 16 heures, je monte au niveau 0 où une chambre a été mise exprès à la disposition des partants, vraiment, ici, tout est fait pour que les touristes se sentent le mieux possible. Je peux ainsi profiter d’une bonne douche avant de remiser définitivement serviette et maillot de bain dans la valise..

 A 17 heures un bus vient nous chercher ( nous sommes environ une douzaine de touristes à partir) pour nous déposer au port de Poros, de là nous reprenons un hydroglisseur, le voyage se passe mieux  qu’à l’aller, nous sommes moins secouées et nous avons moins froid.

 Arrivés au Pirée quelques taxis nous attendent pour nous emmener dans un hôtel à Athènes. Il y en a qui ont cru leur dernière heure arrivée. Un des taxis traverse un passage au niveau juste au moment où le train arrive, il n’a que le temps de  passer. Arrivés à l’hôtel, nous remarquons qu’une des dames de notre groupe est toute pâle, elle a eu vraiment très peur…

 Dans cet hôtel nous retrouvons un autre groupe et tout le monde part de là en direction de l’aéroport. Le voyage dans Athènes de nuit est plutôt sympa, nous traversons de jolies avenues avec de belles boutiques que nous n’avions pas vues à l’aller.

 Le départ est prévu à 21 heures, nous avons donc le temps d’aller dans les boutiques de détaxe, Marie Christine achète de l’eau de toilette pour son Homme à un prix plus que convenable.

 Nous recommençons les formalités d’usage et nous embarquons dans l’avion. Nous retrouvons notre groupe du Crédit Agricole de l’aller. Je ne sais pas pourquoi, nous ne sommes pas placées ensemble, j’en fait part à une hôtesse de l’air qui promet de faire le nécessaire dès que l’avion aura décollé et elle tient parole.

 Nous avons bien fait de profiter de la vue à l’aller car le retour se passe de nuit et nous ne voyons rien. Il y a quelques turbulences mais malgré tout le vol se passe très bien. Un repas chaud nous est servi vers 22 h 00 et à minuit nous atterrissons à Nantes.

 Nous avions pris la précaution de regarder la météo sur TV5 avant de partir, nous avons bien fait car il pleut et il ne fait pas chaud. Nos vêtements de pluie sont dans les bagages à main et une fois les valises récupérées nous les enfilons avant de sortir.

 Nous retournons dans notre chambre, il est environ 1 h 30 du matin, nous sommes fatiguées et nous nous endormons assez vite la tête pleine de rêves de notre si joli séjour.

 

 

  DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2003

  Le réveil vient de sonner, debout là dedans, il faut se lever pour aller à la gare. Notre petit déjeuner nous paraît bien piteux à côté de ce que nous avions d’habitude. Nous avons gardé un peu de pain de notre repas dans l’avion ainsi qu’un peu de beurre, comme nous n’avons pas de couteau pour l’étaler nous nous servons de l’opercule du beurre, ça fait un peu barbouille et nous arrosons le tout d’un café de distributeur, c’est quand même pas terrible au vu de ce que nous avons eu toute la semaine.  Le dimanche il n’y a pas de navette entre l’aéroport et la gare, nous sommes donc contraintes de prendre un taxi. 

Nous avons la chance d’avoir le même train jusqu&rsqu

Publié dans mariebrigitte

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Je suis heureux de constater que vous ayez apprecie mon livre sur Sarajevo.<br /> <br /> Bien cordialement,<br /> Frank Levasseur<br /> <br /> <br />
Répondre
C
très bien, tes modifs.<br /> biz.
Répondre
H
C'est merveilleux,j'ai tiré l'ensemble pour avoir un romans <br /> Grosses bises Paqui
Répondre
C
bravo pour ton blog; il est sympa.<br /> bisous.
Répondre